SAaM : entre bao et bibimbap
Un aller/retour à Paris en pleine semaine pour un concert et le lendemain avant de sauter dans mon TGV pour rentrer à Strasbourg dîner rapidement avec ma sœur à côté du canal Saint Martin et à deux pas de la gare de l’est dans un restaurant qui réuni deux spécialités qui généralement affolent mes papilles : les baos, brioches vapeurs taiwanaises qui prennent en sandwich des garnitures de plus en plus branchées et le bibimbap, plat national coréen : un bol de riz, de la viande marinée et des légumes sautés et souvent un jaune d’œuf, le tout se mélangeant intimement pour former un plat absolument délicieux.
Chez SAaM, côté bao un large choix de garnitures toutes plus alléchantes les unes que les autres allant du traditionnel sandwich à la poitrine de porc aux cinq épices accompagné de concombre, d’oignon rouge et coriandre, en passant par la version végétarienne au tofu pané avec avocat et mayonnaise à la truffe, une variante au gigot d’agneau cuit 8 heures, aïoli, pickels et pesto de coriandre ou encore une version au poisson avec un pain à l’encre de seiche, du merlu frit, une sauce mangue et crevette et citronnelle slaw etc... Bref, des bao revisités mais plutôt inspirés et réussis. J’avais opté pour la formule deux bao et une salade qui était vraiment sympa et ponctuée de chouettes raviolis, jolie surprise.
Côté des bibimbap on retrouve peu ou prou les mêmes variations : entrecôte, gigot d’agneau, poulet frit aux cinq épices ou poitrine de porc cuites 12 heures. J’ai allègrement pioché dans le bol de ma sœur du bout de mes baguettes : c’était aussi très réussi du côté du bibimbap.
A la carte on note aussi des « sides » ou tapas coréens, nous n’y avons pas gouté mais c’était aussi très appétissant, j’aurai pu craquer pour les pâtes de riz et pâtes de poisson sauce épicée ou l’aubergine avec marinade soja, bonite, cacahuète et ciboulette ou la galette de kimchi façon okonomiyaki (quelle brillante idée !).
En dessert ma sœur voulant gouter leur cake au yuzu j’ai craqué tout en hésitant pour la crème brulée au matcha mais ce fut une très belle surprise : la crème brulée est un exercice difficile mais celle ci était parfaite, côté texture comme côté goût.
Le cadre est joliment bohème et coloré, une adresse ou je pense retourner d’autant plus qu’elle a pour moi le côté pratique d’être stratégiquement située à côté de la gare de l’est ;) Ce n’est pas un restaurant coréen où l’on découvre la cuisine coréenne mais plus une street food à la sauce coréenne.
SAaM
59 bis rue de Lancry
75010 Paris
Prix :
Deux bao et une salade 15 euros
Bao 7 euros
Bibimbap 16 euros
Dessert 4-5 euros