Un peu de douceur dans un monde de fous
Coings pochés à la cocotte minute
Une recette inspirée de la recette de Clotilde et de celle de David Lebovitz
Pour 6 personnes
6-8 « petits » coings mûrs (soit à peu près 1kg200)
1,3L d’eau
100g de sucre blond ou de cassonade
1 gros zeste de citron jaune non traité (un zeste épais récupéré à l’économe et non pas au zesteur)
1 gousse de vanille fendue en deux dans la longueur
Mettre l’eau, le sucre et le zeste de citron dans la cocotte. Récupérer les graines de la gousse de vanille avec la pointe d’un couteau, ajouter les graines et la gousse dans la cocotte. Faire chauffer sur feu vif.
Pendant que le sirop chauffe peler les coings à l’économe, les couper en deux. Les épépiner avec une bonne cuillère parisienne en métal, enlever aussi la partie fibreuse avec un bon couteau. Faites attention de ne pas vous blesser*. Placer les demis coings au fur et à mesure dans le sirop pour qu’ils ne noircissent pas trop.
Fermer la cocotte et faire cuire 25 minutes à partir du sifflement**. (Il est bien sur possible de réaliser cette recette sans cocotte minute, la cuisson prendra plus de temps).
Servir comme il vous plaira, ici avec glace vanille et mini amarettis croquants ramenés de notre dernier séjour en Italie.
* j’ai lu tant de recommandations et de mises en garde quant aux coings impossibles à couper et aux dangers de les préparer que j’appréhendais un peu de les passer à la casserole (j’étais à deux doigts d’investir dans un gant en cote de maille ^^) mais il n’en fût rien. J’ai été étonnée par la simplicité de l’épluchage et au final je n’ai pas eut trop de mal à les épépiner, j’ai plus tard compris pourquoi : il semble y avoir différentes variétés de coings et certaines sont plus conciliantes que d’autres. Par exemple, les coings de la grand-mère de N. sont terriblement durs et déprimants/dangereux à cuisiner alors que ceux de sa tante sont d’une facilité quasi enfantine à préparer. N’ayant pas mon diplôme en coing-nologie (je débute à peine dans la discipline) je ne peux pas vous en dire plus sur les noms des variétés, mille excuses. Cela dit ce paragraphe n’a pas été écrit pour que vous baissiez la garde quand vous préparez vos coings mais plutôt pour vous donner un peu d’espoir : oui il est possible de préparer des coings sans trop se prendre la tête.
** Je me demande d’ailleurs si les coings les plus durs à préparer ne seraient pas aussi les plus durs à cuirs… Ne nécessiteraient-ils pas un plus long temps de cuisson ? J’ai du réduire tous les temps de cuisson des recettes que j’ai testé sinon j’avais des coings bien trop cuits !