mardi 27 octobre 2009
J’aime pas le pot au feu (Il ne faut jamais dire jamais)
Je ne sais pas vous mais moi le pot au feu c'est pas trop mon truc: de la viande bouilli avec des légumes bouillis et des patates bouillies, comme ça de but en blanc ça me séduit moyen (même si on y ajoute du raifort pour égayer le tout). Mais il existe une fille extrêmement douée, qui a écrit un petit bouquin purement magique et qui a le pouvoir de faire aimer le pot au feu à n'importe qui. N'importe qui, même moi (même vous). Avec elle, le pot au feu est chaleureux, inventif, créatif et même complètement tendance... oui oui, au moins tout ça. Bref, elle rend le pot au feu glamour ce qui ne sera pas pour déplaire à ma copine foodista, Cathy, qui, avec son acolyte Requia a décidé que le pot au feu serait le plat de cet automne. Cette fille si douée c'est Sonia Ezgulian. Son nom doit sûrement vous dire un petit quelque chose (au moins): elle a écrit bon nombre de livres de cuisine (entre autres activités culinorapportées) dont "Petits ricochets de cuisine - Rebondissements gourmands d’un pot au feu du dimanche jusqu’au vendredi". Les esprits les plus vifs auront donc compris que c'est de ce petit bijou qu'il va être question dans les (nombreuses) lignes qui suivent...
Le principe du livre est simple mais qui a part elle aurait pu avoir une telle idée? Un dimanche, Sonia Ezgulian invite des amis à dîner, au menu des carottes râpées, du pot au feu, un bon pain de campagne et en dessert du riz au lait. Rien de plus basique et traditionnel. Ensuite, pendant la semaine qui suit, Sonia nourrit mari et amis en utilisant les restes, puis les restes de restes... Ce défit farfelu donne naissance à une cinquantaine de recettes qui sont bien loin de ce que l'on a l'habitude de se voir servir quand il est question d'utiliser les restes (qu'il soit de pot au feu ou pas).
Le livre débute donc fort logiquement par une recette de pot au feu dans les règles de l'art et s'en suit toute une ribambelle de recettes malignes, inventives et originales pour cuisiner les reste de ce pot au feu (mais aussi de la salade de carotte, du pain et du riz au lait): le pot au feu voyage au fil des jours de la semaine, se transforme, se déguise et nous on est bluffé par tant de créativité. Les papilles en émois, ce livre ne peut vous laisser qu'une envie: filer chez votre boucher et cuisiner illico presto un pot au feu (certes, si vous êtes végétarien peut être pas ^^).
Déjà l'idée de fond est plus que séduisante, mais ce qui fait de ce livre un must have c'est aussi que la forme est de mise. Les photos d’Emmanuel Auger (son mari) sont parfaites, elles changent des photos lisses que l'on voit dans la majorité des livres de cuisine: elles sont pleines de vie et retranscrivent parfaitement l'atmosphère qu'il y avait dans sa cuisine quand Sonia préparait le pot au feu ou l’ambiance des dîners. L'écriture est décomplexée: Sonia nous raconte son défit comme à une copine, les recettes sont racontées plus que rédigées (pas de fastidieuse liste d'ingrédients, des quantités à adapter, plein de conseils pratiques que l'on trouve maintenant bien plus souvent sur les blogs de cuisine que dans les livres de cuisine)… ce qui fait que l'on peut lire ce livre comme un roman, dans son fauteuil, du début à la fin. Un grand bravo aux éditions tana qui avec la collection foood permettent aux auteurs gourmands de s'exprimer d'une façon bien différente que le simple recueil où les recettes font la queue-leu-leu au fil des pages. Ici les auteurs nous racontent des histoires, on peut ressentir la personnalité de chacun, le style semble complètement libre, d'une certaine façon je pense que c'est comme sur un blog: l'auteur raconte ce qu'il veut en utilisant la forme dont il a envie sans avoir de contraintes éditoriales ou de mise en page (en tous cas si il y en a, elles ne se ressentent pas du tout). [Pour découvrir les livres de la collection Foood...]
Sous le charme, je me suis donc lancée dans l'opération pot au feu, mais comme je reste jeune et bornée et que j'ai décidé que je n'aimais pas le pot au feu, j'ai décidé de cuisiner le pot au feu et la salade de carotte mais de passer directement à la phase "cuisiner les « restes »" en zappant celle de "manger le pot au feu" (en même temps si on avait mangé le pot au feu je n'aurai plus eu assez de restes ^^). D'ailleurs les seules et uniques fois où je me suis lancée dans l'aventure pot-au-feu avant cette petite session, c'était uniquement dans le but de réaliser des fleischschnaka, ma spécialité culinaire alsacienne préférée.
Petite démonstration de ce que deux jours en compagnie du fabuleux livre de Sonia Ezgulian peuvent donner....
J-1 : on prépare les bases
LE Pot au feu
À la boucherie :
600g de queue de bœuf
1kg de macreuse (= paleron)
600g de jumeau
4 os à moelle
Chez le primeur :
3 grands poireaux (ou 6 petits)
6 carottes
6 navets
½ chou blanc ou frisé
4 pommes de terre
1 oignon blanc
Du persil plat
Des pluches de céleri branche
Dans le placard à épices:
4 clous de girofle
Quelques grains de poivre noir
Quelques feuilles de laurier
Quelques brins de thé ou quelques pincées de thym séché
Et aussi :
Une bonne quantité de ficelle alimentaire
Une cocotte bien bien grande
On commence par préparer les bouquets garnis tout en suivant scrupuleusement la charmante méthode de Sonie Ezgulian : couper des bandes de 10 centimètres de long environ de vert de poireau, prendre deux bandes, les disposer en croix, au centre de la croix déposer des pluches de persil, des pluches de céleri, du thym et une feuille de laurier ; replier ensuite les lamelles de poireau et bien ficeler le tout. J’ai utilisé 4 bouquets garnis pour le pot au feu (mais tant que vous êtes lancé dans les travaux manuels, vous pouvez préparer plein de petits bouquets garnis à congeler pour plus tard.) Réserver.
Seconde étape : s’occuper de la viande en commençant par soigneusement ficeler les morceaux de queue de bœuf ensemble puis détailler la macreuse et le jumeau en gros morceaux.
Déposer ces trois viandes au fond de la cocotte, bien recouvrir d’eau froide, saler et mettre sur feu vif, couvrir jusqu’à ébullition puis laisser ajouter les bouquets garnis et laisser mijoter à découvert, à feu tout doux pendant une heure.
Pendant ce temps on ne s’ennuie pas puisqu’il faut écumer régulièrement mais aussi:
- Éplucher une des carottes (la plus grosse), découper 8 épaisses rondelles de carottes. Prendre deux des rondelles et les utiliser pour boucher les extrémités d’un des os à moelle, ficeler bien le tout pour que tout reste en place. Faire de même avec les autres os à moelle. Réserver.
- Couper les extrémités des poireaux, enlever la couche la plus externe, les fendre en deux dans le sens de la longueur et bien les rincer. Couper ensuite chaque demi poireau en deux dans la longueur, superposer l’une sur l’autre chacune des deux moitiés obtenue et ficeler bien. Faire de même avec tous les poireaux. Réserver.
- Peler l’oignon, le piquer des clous de girofle. Réserver.
- Concasser les grains de poivre noir (ou utiliser du poivre mignonnette si vous avez à la fois une tendance flemmasse et une armoire à épice outrageusement garnie de telles fantaisies).
Quand ça fait déjà une heure que la viande mijote à feu tout doux, on ajoute dans la grande marmite les os à moelle, les poireaux, l’oignon et le poivre, le bouillon ne fait plus d’écume et c’est parti à nouveau pour une autre heure de mijotage à feu tout doux. Et comme vous vous en doutez, pendant ce temps on ne s’ennuie pas non plus puisqu’il faut éplucher, laver et découper en gros morceaux les carottes et les navets. Noch einmal : quand ça fait déjà deux heure que la viande mijote à feu tout doux avec en plus ses poireaux, os à moelle et tout le tralala, on ajoute dans la grande marmite carottes et navet et c’est reparti encore une fois pour une heure de petits bouillonnements à feu tout doux.
Pendant la troisième heure de cuisson :
- Eplucher et rincer les pommes de terre, les couper en quatre. Réserver.
- Enlever les feuilles externes du chou, porter une grande casserole d’eau salée à ébullition, y ébouillanter 10 minutes le chou, égoutter et réserver.
Une fois la troisième heure de cuisson achevée, ajouter au pot au feu les pommes de terre et le chou et laisser mijoter une dernière heure. La viande aura donc cuit quatre heures au total.
La salade de carotte
Une douzaine de carottes
50mL d’huile d’olive
3 cuillères à soupe de sauce soja
Le jus d’une orange et 1/3 de ses zestes finement émincé
1 gousse d’ail pelée et râpée
Quelques pluches de céleri branche lavée séchées et finement émincés
1 petit pouce de gingembre (pelé et râpé)
Sel & Poivre
Éplucher et laver les carottes, les râper avec une râpe de taille moyenne.
Dans un shaker mettre tous les autres ingrédients et bien mélanger la vinaigrette ; assaisonner la salade de carotte avec un peu de vinaigrette (il en restera pour plus tard et pour le lendemain) et mettre au frais dans un tupp’.
Le jour J : on cuisine et à on s’amuse
Les quenelles de pain
Pour une vingtaine de quenelles
350g de pain rassis (j’avais dans le lot une partie de pain aux olives noires et de pain au seigle)
3 verres de lait (demi écrémé) (500g)
3 œufs battus
5 cuillères à soupe de farine
Sel et poivre
1 cuillère à café de fenugrec
2 noisettes de beurre salé
Bouillon de pot au feu
Etaler les morceaux de pain dans un plat, recouvrir de lait et laisser s’imbiber pendant une demie heure. Presser ensuite le pain entre les mains pour l’égoutter puis l’émietter dans un bol. Ajouter au pain les œufs, bien mélanger puis ajouter la farine, saler, poivrer et ajouter une cuillère à café de fenugrec ; mélanger. Façonner de jolies quenelles à l’aide de deux cuillères à soupe, les déposer sur un plat et les laisser croûter à l’air pendant une heure
Porter une casserole d’eau salée à ébullition, y pocher les quenelles en deux fois, quand les quenelles remontent à la surface les récupérer à l’écumoire, les égoutter et les faire patienter sur un plat.
Faire réduire du bouillon de pot au feu sur feu vif.
Au moment de servir : faire dorer sur tous les côtés dans un peu de beurre salé les quenelles de pain, les servir napées du bouillon un peu réduit.
Pour 10 petits steaks
300g de viande (mélange macreuse – jumeau)
110g de pain au seigle un peu sec
3 jaunes d’œuf battus
Sel et Poivre
Hacher la moitié de la viande au couteau et effilocher l’autre moitié en suivant les fibres de la viande, mettre dans un saladier.
Dans une assiette à soupe ou un bol, tremper le pain dans de l’eau jusqu’à ce qu’il soit ramolli puis le presser ensuite entre les doigts pour l’égoutter puis l’émietter et l’ajouter dans le bol avec la viande. Ajouter les jaunes d’œufs, saler, poivrer et bien mélanger. Façonner avec la paume des mains des petits steaks, les déposer sur une planche, filmer au contact et réserver.
Au moment de servir : faire dorer à la poêle dans un peu d’huile d’olive, recto verso.
Les palets aux carottes
400g de carottes râpées assaisonnées (égouttez les)
3 blancs d’œuf légèrement battus
1 petit pouce de gingembre (pelé et râpé)
Un peu de noix de muscade moulue
½ oignon blanc épluché et finement émincé
Sel, Poivre
Un beau filet de miel
Persil plat et coriandre (lavé, séché, finement émincé)
Dans un saladier, mélanger tous les ingrédients. Filmer au contact et réserver.
Au moment de servir : faire chauffer un peu d’huile de friture dans le fond d’un fait tout, y déposer 4 à 5 cercles à entremet (selon la taille du fait tout), déposer dans chaque cercle 2-3 cuillères à soupe de la préparation à base de carottes, tasser du dos de la cuillère. Laisser bien dorer d’un côté avant d’enlever le cercle à entremet et de retourner le palet de carottes pour le faire dorer de l’autre côté.
Quand les deux côtés sont dorés, déposer sur une feuille de papier sopalin puis servir aussitôt, encore chaud, avec les steaks de pot au feu, surmonté de quelques pluches de persil plat et de coriandre assaisonnés de quelques gouttes de vinaigrette (préparée la veille).
Kefta de pot au feu
Pour une douzaine de kefta de taille moyenne
300g de viande (mélange macreuse –jumeau)
80g de tomates séchées*
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
3 cuillères à soupe de chapelure
3 œufs battus
Sel, poivre
Cannelle en poudre
Piment en poudre
Une douzaine de petits pics à brochette de taille moyenne
Pour la sauce :
2 yaourts natures
Des feuilles de menthe (lavé, séché, finement émincé)
Sel et poivre
* Si vos tomates séchées sont en bocal et baignent déjà dans l’huile, pas la peine d’en rajouter. On peut aussi utiliser simplement de la purée de tomates séchées que l’on trouve en épicerie fine.
Effilocher la viande dans le sens des fibres, réserver dans un bol.
Mixer les tomates séchées avec l’huile pour obtenir une pâte de tomate séchée. Ajouter à la viande la purée de tomate séchées, la chapelure, les œufs, saler, poivrer, ajouter un voile de cannelle et un peu de piment, bien mélanger. Mettre tout ça dans le bol d’un mixeur et hacher : on va obtenir une préparation bien homogène et souple. Goûter pour rectifier éventuellement l’assaisonnement et ajouter peut être un peu de piment.
Façonner des brochettes de farce autour des pics à brochette en malaxant et pressant la viande autour du pic en bois. Déposer les brochettes au fur et à mesure sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé. Filmer au contact et réserver.
Au moment de servir : préchauffer le four à 200°C, enfourner en même temps que les billes de carotte pour 10 minutes. Pendant la cuisson préparer la sauce pour accompagner ces kefta : mélanger les yaourts natures avec la menthe, assaisonner.
Bonbons de carotte épicés
Pour une trentaine de pièces
8 cuillère à soupe de salade de carotte assaisonnée mais égouttée
2 œufs battus
6 cuillères à soupe de chapelure
Sel & Poivre
Graines de pavot, de sésame, cumin
Fleur de sel
Dans un saladier mélanger les carottes, les œufs et la chapelure. Saler, poivrer et bien mélanger pour amalgamer la préparation. Entre les mains et avec les doigts façonner de petites billes de carotte de la taille de noisettes, les déposer au fur et à mesure sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé. Saupoudrer de pavot, de sésame et de cumin. Filmer au contact.
Au moment de servir : préchauffer le four à 200°C, enfourner en même temps que les brochettes de kefta pour 10 minutes. Au sortir du four, saupoudrer d’un peu de fleur de sel.
Et voilà ! J’ai servi les bonbons de carotte et les petites brochettes de kefta en amuse-bouche/entrée. Les bonbons de carottes sont une chouette découverte : crousti-fondants je pense qu’ils feraient manger (et aimer!) des carottes à toute personne qui y est réfractaire. Les brochettes de kefta étaient parfaites, depuis le temps que j’avais envie d’en faire, je crois que j’attendrais moins longtemps pour en refaire :)
J’ai ensuite servi en plat les steaks de pot au feu (terribles !) avec les quenelles de pain (c'est quelque chose que j'adore mais je crois que je préfère quand même la version alsacienne, mais à ce sujet les avis divergent) et les galettes de carotte (c’était pas mauvais du tout mais moins bluffant que le reste). C’était un repas parfait pour six personnes. J'étais ravie.
Le lendemain, j’ai même pu jouer les prolongations avec le peu de viande qu’il me restait et j’ai profité du merveilleux bouillon de pot au feu pour cuisiner, au retour du boulot, en moins de temps qu’il en faut pour le dire, la savoureuse soupe de boulettes de viande de pot au feu, au riz et au citron, proposée par Sonia Ezgulian. À ce sujet je ne ferais que vous retranscrire les paroles de N. après sa première cuillère, ça tient en un mot : « extra ».
Je referai rapidement du pot au feu, car l'envie de faire les bonbons de viande de Sonia Ezgulian est bien trop grande...
Et puis comme en ce moment j'ai envie de vous parler de livres de cuisine, je crois qu'il sera encore question de bouquins dans certains des prochains billets... et peut être même encore de Madame Ezgulian qui sait...
Petits ricochets de cuisine
de Sonia Ezgulian & Emmanuel Auger
Edition Tana, Collection Foood
12€
Ce livre a reçu le Coup de Coeur du Prix Eugénie Brazier pour la transmission culinaire
Le site de Sonia Ezgulian:
Les sardines filantes
(la rubrique "boutique" regorge de propositions très tentantes ^_^)
Le site de la collection Foood:
Martine Camillieri - Edition Foood
Et pour tout savoir sur le pot au feu:
Tiuscha est entrain de rédiger un "petit" dossier sur le sujet!
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Commentaires
le goût de l'enfance...
Ma grand-mère faisait un pot-au-feu à tomber...Et moi, ce que je préfèrais c'était le lendemain, manger le bouillon (avec quelques pâtes alphabets bien-sûr !)En fait, c'est ce que je préfère dans le pot au feu: le bouillon...Mmh, rien que d'y penser...
En tout cas, très original ces déclinaisons autour du pot-au-feu !waouh, c'est du boulot tout ça! Double boulot même: cuisine et photo.
J'adore le pot au feu, malheureusement c'est de plus en plus difficile de trouver les "bas" morceaux chez les bouchers qui ont tendance à ne même plus les acheter. Je tomberai presque dans le "ah comme c'était mieux avant quand les bouchers achetaient des bêtes entières". Vivement que ça revienne à la mode !Elo: héhé, alors ce billet est pour toi:
http://beaualalouche.canalblog.com/archives/2008/01/14/index.html
AurélieW & Cécile: merci beaucoup pour l'accueil chaleureux que vous faites à ce billet!Ton billet très complet me donne envie d'une part d'acheter ce livre de cuisine (un de plus? S'il est aussi bien que tu le dis, c'est un bon achat!), et d'autre part de refaire un de ces week-ends un pot au feu! Impossible de s'y mettre la semaine... il ne faut pas bâcler un tel plat. Il faut surtout que je demande à belle maman de m'apprendre à faire la version bretonne du pot-au feu: "le kig ha farz" (littéralement "viande et far") Il s'agit d'une base de pot au feu classique, auquel on ajoute du "far": une pâte épaisse à base de farine de sarrasin ou de froment, d'oeufs et de lait, qui sera coulée dans des sacs en jute épais. Les sacs, soigneusement refermés, cuiront dans la cocotte avec le bouillon. Au moment du service, on présentera les légumes, la viande (boeuf et porc), et les "fars" coupés en tranches... pas léger, léger, mais délicieux!
J'aime bien le pot au feu. Mais c'est vrai que j'aime plus particulièrement le lendemain de pot au feu. J'ai spécialement en tête une salade de viande aux cornichons (c'est complètement saugrenu comme truc, mais qu'est-ce que c'est bon !!).
Bon, en tout cas, avec le ton du billet, les photos, la description du livre, si l'on n'a pas envie et de restes de pot au feu, et d'acheter ce livre, je ne sais pas!J'ai moi aussi craqué sur le bouquin l'année dernière. S'en est suivi un délicieux pot au feu. Moi j'ai découvert que j'adorais ça, le pot-eu-feu. Résultat, il ne m'est pas resté grand chose pour utiliser les restes. Mais je garde un super souvenir de toute cette cuisine et aussi des ravissants bouquets garnis. Chouette en tous cas, ton billet m'a donné envie de recommencer.
Merci pour ton chouette billet (et tous les autres)
Flo
Ps Sonia Ezgulian est géniale. Pour info, le Régal de ce mois-ci l'a invitée à presque toutes les pages.S. Ezgulian est une amie de Slow Food Lyon et une femme vraiment charmante. J'ai déjà eu l'occasion de lui serrer la patte, son mari est adorable, elle sourit tout le temps. (oui, je suis fan aussi, et j'aime bien ses petits bouquins aux éditions de l'Epure).
J'admire le fait de râper 12 carottes à la main, sincèrement.
Par contre, je n'arrive même pas à concevoir qu'il y ait une vie avant les fleischnacka(mais c'est normal, c'est aussi la recette de Noël chez moi, j'en réclame immanquablement à ma grand-mère).(quoi, le pot au feu ne sert pas qu'à ça?).
Cela dit, toutes ces recettes me donnent l'eau à la bouche, je dois avouer. Merci d'avoir tout bien présenté (quel boulot).Wouah!
J'ai eu l'impression de lire un véritable marathon culinaire entre la préparation du pot-au-feu et tout ce qui suit ! Ca représente un bon paquet de travail tout de même, mais qui donne terriblement envie de faire à son tour un pot-au-feu (depuis le temps déjà que je lorgne tes fleischschnaka...
). A part ça je suis terriblement jalouse de tes légumes qui sont magnifiques, parce que les légumes, c'est comme les bouchers, même en allant faire son marché on y trouve de plus en plus la même cochonnerie qu'en grande surface...
Merci en tout cas pour ce long billet explicatif avec moults photos !Wouah!
J'ai eu l'impression de lire un véritable marathon culinaire entre la préparation du pot-au-feu et tout ce qui suit ! Ca représente un bon paquet de travail tout de même, mais qui donne terriblement envie de faire à son tour un pot-au-feu (depuis le temps déjà que je lorgne tes fleischschnaka...
). A part ça je suis terriblement jalouse de tes légumes qui sont magnifiques, parce que les légumes, c'est comme les bouchers, même en allant faire son marché on y trouve de plus en plus la même cochonnerie qu'en grande surface...
Merci en tout cas pour ce long billet explicatif avec moults photos !chez toi aussi, le pot au feu se fait poétique, on a la chaleur de ta cuisine, la rigueur (tout est toujours si beau ici), des idées, des odeurs... et puis, quelques idées pour celles (et ceux) qui ne mangent pas du tout de pot au feu, mais beaucoup de carottes... et puis, pour les dîners de familles ou la viande passe parfois à la casserole, l'amoureux serait heureux de ne pas finir ce triste potage... merci!
Quel joli billet, et quelle belle demonstration. Moi aussi, le pot au feu, je l'aime plus pour les restes qu'autre chose. Mais la tu as reussi a le rendre glamour - surtout vec les petits bouquets garnis si joliment presentes dans leur enveloppe e poireaux. Bravo, vraiment. Et bravo a Sonia Ezgulian.
Le concept de ce livre est complètement génial ! Je ne connaissais pas du tout la collection Foood, mais ça donne très envie d'acheter leurs titres.
Je suis comme toi, je ne suis pas trop pot au feu (les aliments bouillis, bof), je crois que je passerais directement à l'étape "restes" !
Merci pour cette jolie découvertej'ai longtemps détesté le pot-au feu, et encore pire le bouillon plein d'yeux qu'il fallait boire le lendemain, même avec des pâtes alphabets... Ma tactique consistait à écrire mon nom sur le bord de mon assiette, le temps que ça refroidisse, pour ne pas avoir à finir la dite assiette
par contre les restes de viande en pain le lendemain, ouaiiis j'en raffolais !
maintenant j'aime beaucoup le pot-au-feu (mais toujours pas le bouillon de boeuf). Mon secret : je fais cuire tous les légumes séparément dans des casseroles de bouillon, ça évite qu'ils aient tous le même goût !
Et pour la viande, un peu de plat de côté en plus, miam !Je suis bluffée...
et touchée par ce feuilleton culinaire. Ce qui est formidable, c'est que vous vous soyez invitée dans ce défi, que vous vous y sentiez si bien, je trouve vos réalisations très jolies et très appétissantes.
A propos de boucher, je vous informe de la sortie d'un livre qui donne envie de redécouvrir son boucher et de préparer des morceaux pas très commun comme le merlan, la poire, l'onglet, l'araignée, etc. Il s'appelle "Et avec ça ma p'tite dame" Chez le boucher. C'est le premier d'une collection aux éditions Stéphane Bachès.
Et à bientôt pour d'autres aventures dans la collection Foood de Tana
Bonne cuisineJe suis bluffée...
et touchée par ce feuilleton culinaire. Ce qui est formidable, c'est que vous vous soyez invitée dans ce défi, que vous vous y sentiez si bien, je trouve vos réalisations très jolies et très appétissantes.
A propos de boucher, je vous informe de la sortie d'un livre qui donne envie de redécouvrir son boucher et de préparer des morceaux pas très commun comme le merlan, la poire, l'onglet, l'araignée, etc. Il s'appelle "Et avec ça ma p'tite dame" Chez le boucher. C'est le premier d'une collection aux éditions Stéphane Bachès.
Et à bientôt pour d'autres aventures dans la collection Foood de Tana
Bonne cuisineLoukoum, je suis pire que toi: une anti-viande rouge qui essaie de se réconvertir (pour bébé aussi). Et ton post me donne vraiment envie d'essayer. Je n'y pas connais pas grand chose en pièces de boucherie, je vais essayer d'assembler les différentes parties au fur et à mesure: les petits bouquets (une dizaine) sont déjà au congélo
))
Hmmmm... le pot-au-feu est un de mes plats préférés, mais plus que le pot-au-feu, c'est le bouillon avec du tapioca "traditionnel" que je préfère.
Il va falloir que je consulte ce livre pour avoir de nouvelles idées pour accomoder les restes.
Actuellement, soit je les sers en salade avec en variante les nems (je coupe en morceaux plus petits que pour la salade, je roule dans des feuilles de riz, je fais frire puis je déguste avec des feuilles de laitue, en faisant trempette dans une vinaigrette sans matière grasse : melfor, sirop d'agave, raifort nature et ciboulette), soit en hachis parmentier avec en variante le crumble (pour la pâte farine, chapelure, beurre, parmesan, noisettes hâchées au couteau et graines de tournesol grillées et pour la garniture reste de pot-au-feu, oignons frits, purée de tomate, basilic et persil et, pour le velouté et une pâte bien sèche, du tapioca "express" ou de la farine de tapioca).
le goût de l'enfance...
Ma grand-mère faisait un pot-au-feu à tomber...Et moi, ce que je préfèrais c'était le lendemain, manger le bouillon (avec quelques pâtes alphabets bien-sûr !)En fait, c'est ce que je préfère dans le pot au feu: le bouillon...Mmh, rien que d'y penser...
En tout cas, très original ces déclinaisons autour du pot-au-feu !