Les petits bonheurs des dimanches matins
À la base, je suis une lève tôt. À la base, je pense que ça ne dérange pas franchement N. Mais quand le réveil sonne à 7h les dimanches matins, je suis sûre qu’il me maudit, au moins un peu… Et tout ça pour aller faire un tour à un vide grenier dans un village plus ou moins proche... Lui comme moi furetons à la recherche d’un objet qui fait tilt dans notre esprit, souvent je croise des jeux que j’avais quand j’étais petite, comme ces bonhommes en plastique que j’avais dans mon bain et qui ont longtemps trôné autour de la baignoire chez mes parents, comme ces assiettes si kitsches qu’il y avait chez ma grand mère et dans lesquelles j’ai pris tant de goûters (et qui apparemment aujourd’hui coûtent une vingtaine d’euros pièce!). Et parfois, au détour des stands, on peut même tomber sur une copine ;) ... On part aussi à la recherche de l’objet qui récoltera le prix du top du top du kitsch de la journée, parfois une fouine empaillée (très jolie dans un salon), souvent ces plats à asperges en barbotine (top classe!) et généralement je peux donner libre cours à ma passion pathologique pour les tasses en arcopal qui faisaient le désespoir de Miss Colloc’; je rentre rarement sans une nouvelle tasse ou mug. Et puis quand c’est pas les tasses c’est les boîtes métalliques. Dr Patoumi, c’est grave ?
Toujours est il qu’il y a quelques dimanches de cela, N. n'était pas là, je me suis levée encore plus tôt que d’habitude et malgré le temps incertain je suis allée me perdre dans les villages alsaciens au noms exotiques et si le vide grenier du jour était très petit, si j’ai même essuyé quelques gouttes, j’ai réussi à y trouver une très belle thermos chinoise à fleurs et une yaourtière seb au look très rétro, toute orange, si seventies (au vu de ce que je ramène des brocantes, je ne vis décidément pas dans mon temps !) pour la modique somme de 3 euros. A ce prix là il aurait été criminel de ne pas la prendre… Je n’avais absolument pas eu dans la tête d’acheter une yaourtière, mais en même temps, vue ma consommation de yaourts ça ne devrait pas être un achat qui prendra la poussière dans un coin de placard.
Je suis une grande consommatrice de yaourts, lait et fromages, l’ostéoporose ne passera pas par moi… et c’est pour ça que de temps en temps je n’hésite pas à acheter quelques yaourts au soja (j’adore ceux de la gamme Senja !) et comme c’est les seuls que N. digère, c’est les premiers que j’ai essayé en suivant à la lettre les conseils d’Audrey. Si vous aimez les yaourts au soja, je vous recommande vivement sa recette, elle est parfaite ! Si vous n’avez pas de yaourtière allez lire le billet de Fabienne qui vous apprendra que l’on peut faire ses yaourts dans un rice cooker, Anne les fait dans sa cocotte minute et sinon, il y a la technique au four qui marche aussi très très bien. Vous avez le choix!
Yaourts au lait de soja et à la purée d’amande de Audrey
Recette originale ici
Pour une fournée de 8 pots:
1L de lait de soja nature (au rayon bio de votre supermarché ou en magasin bio)
1 pot de yaourt nature type la laitière
1/2 pot (de yaourt) de sucre blond
2 cuillères à café de purée d'amandes (en magasins bio)
Dans un grand saladier mélanger un tiers du lait (au jugé), le yaourt, le sucre et la purée d’amande, quand tout est bien mélangé, ajouter le reste du lait et fouetter bien. Remplir les pots de yaourt, mettre la yaourtière en marche pour la nuit. Le lendemain fermer les pots de yaourt et mettre au frigo quelques heures.
À déguster en moins d’une semaine.
Recette complètement adoptée ici!