jeudi 16 août 2007
Cheesecake salé au fromage de chèvre, comme un tzaziki (entre autres choses)
Hier en fin de soirée, j'étais tranquillement entrain d'écouter Lenoir et d'autres choses en rapport avec la route du rock, toute contente de retrouver un peu de musique "pas comme les autres" au milieu de l'été... mais là pouf, coupure de la liaison, envoie d'un CD par les studios... Bon, si c'est pour entendre CSS je ne vais pas me plaindre mais voilà qu'ensuite c'est l'Alerte Enlèvement qui retentit. Alors c'est vraiment le truc qui vous glace le sang avec son générique et sa bande son on-ne-peut-plus glauque. Et cette alerte a quand même retenti encore deux fois avant que je me décide à éteindre la radio de peur de me coucher traumatisée ;) Certes c'est efficace et tant mieux mais sérieux c'est assez flippant (et non, je ne suis pas une chochotte)...
Sur ce...
Une petite soirée fille estivale ça vous dit?
- " Tu sais déjà ce que tu vas nous faire?"
- " Oui"
- " Et?"
- " Tu crois pas que je vais te le dire quand même...?"
- " On peut toujours essayer... tu veux que je ramène quelque chose?"
- "Une salade verte ce serait bien"
- "Ca marche"
Une seul truc à régler: interdir deux mots pendant toute la soirée, le premier "I------T" et le second "C------S"
C'est fou comme il suffit de bannir deux mots de son vocabulaire pour se changer les idées et passer une excellente soirée...
Cheesecake salé au fromage de chèvre, comme un tzaziki
J’avais envie d’un nouveau cheesecake salé et j’ai choisi de le faire au parfum tzatziki…
Le tzaziki c’est un yaourt grec avec des morceaux de concombre, parfumé avec de la menthe (ou à l’aneth selon les goûts et les recettes), de l’ail et du citron aussi je crois parfois (et puis naturellement du sel et du poivre).
J’ai opté pour un fond à base de millet que j’ai épicé avec des épices pour tzatziki*, pour la garniture j’ai choisi un fromage de chèvre mélangé à de la faisselle… j’ai aromatisé ça avec de l’ail, du citron et de l’huile essentielle de menthe (car je ne voulais pas de menthe ciselée dans la préparation fromagère, je ne suis pas sûre que des filaments herbeux soient bienvenus dans la texture du cheesecake). On retrouve le concombre au sommet du cheesecake : une sorte de brunoise-vinaigrette de concombre où cette fois-ci on retrouve la menthe ciselée.
Pour un moule carré de 15 centimètres de côté
Un plat pour 4-5 personnes ou une entrée pour 8 personnes
440g faisselle une fois égouttée (donc, un pot de 500G)
160g de millet 1 cuillère à café de mélange d’épices et d’aromates pour tzatziki*
Un peu de beurre pour le moule
440g de chèvre frais
4 cuillères à soupe d’une bonne huile d’olive bien fruitée
4 œufs + 1 blanc d’oeuf
1 grosse gousse d’ail (ou 2 gousses de taille normale)
Sel (rose de l’Himalaya)
Poivre (blanc) du moulin
45mL de jus de citron (soit le jus d’un citron)
3 gouttes d’huile essentielle de menthe
Pour le dessus :
1 concombre
1 cuillère à soupe de jus de citron
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 gousse d’ail
Sel &Poivre
10 feuilles de menthe fraîche finement ciselées
Commencer par sortir la faisselle de son emballage et laisser s’égoutter dans son « pot-à-trous »
Faire cuire le millet sur feu moyen dans deux fois son volume d’eau salée. Une fois toute l’eau absorbée, retirer du feu, ajouter les épices pour tzatziki*, bien mélanger. Laisser refroidir hors du feu et pendant ce temps préchauffer le four à 180°C. Tapisser le fond du moule à charnière de papier sulfurisé, beurrer les bords du moule. Verser le millet dans le moule et recouvrer le fond et les parois du moule d’une fine couche de millet en le tassant bien avec vos doigts. Si le millet est encore trop chaud ou qu’il vous colle aux mains, mouiller vos mains avec de l’eau froide. Faire cuire la croûte pendant un quart d’heure. Cette étape va assécher le millet et le rendre plus croustillant ; de plus le millet sur les bords va devenir bien solidaire et se rétracter un peu ce qui facilitera le démoulage.
Pendant ce temps, fouetter la faisselle égouttée et le fromage de chèvre. Ajouter ensuite l’huile d’olive et bien mélanger. Incorporer les œufs les un après les autres. Râper ensuite la gousse d’ail au-dessus de la préparation fromagère, saler et poivrer bien, mélanger le tout. Ajouter le jus de citron et l’huile essentielle de menthe. Bien mélanger.
Quand le fond a cuit pendant un quart d’heure, le sortir du four, baisser le four à 160°C. Fouetter le blanc d’œuf et à l’aide d’un pinceau recouvrir la surface de la croûte de millet. C’est une tentative d’imperméabilisation pour que la préparation fromagère n’imbibe pas la croûte et qu’elle garde ainsi son croustillant. Garnir ensuite le fond de préparation fromagère et faire cuire pendant 1 heure*. Le centre est encore un peu tremblotant, laisser refroidir tranquillement dans le four éteint avant de mettre au frais pour 48 heures.
* Au bout d’une heure de cuisson, le cheesecake ne semblera pas cuit : quand on bouge un peu le moule, au centre du moule la pâte fait « fleu-beu-leu-beu-leu » et vous vous dites « Oulah mais c’est pas cuit ça ! » Pas grave, la cuisson va finir pendant les quelques heures où le cheesecake va tranquillement refroidir dans son four éteint mais chaud. Prolonger la cuisson = cheesecake trop cuit et moins moelleux.
Quelques heures avant le repas, éplucher, découper en deux le concombre dans la longueur, l’épépiner puis le découper en petits dés.
Mélanger le jus de citron, l’huile d’olive, râper la gousse d’ail, saler, poivrer, mélanger bien et ajouter la menthe. Mélanger les cubes de concombre avec cette sauce. Laisser macérer quelques heures puis recouvrir le dessus du cheesecake avec cette préparation au moment de le servir.
Servir avec une salade verte.
Bilan des courses : super bon ! On a toute aimé… C'est sans hésiter le meilleur cheesecake salé que j'ai fait, autant pour la texture pas du tout roborative (dense mais juste ce qu'il faut et moelleuse aussi) que pour le goût. C’était frais, estival, pas du tout écoeurant… Une vraie réussite.
Bon, tout le monde n'a pas senti le goût du fromage de chèvre (il faut peut-être opter pour des proportion 2/3 chèvre et 1/3 faisselle ou utiliser de la faisselle de chèvre). Par contre on ne sentait pas le citron donc je pense qu’il faudrait ajouter le zeste d’un demi ou d’un citron. Ensuite ben malgré toutes mes précautions la croûte de millet n’est pas restée croustillante. C’est dommage mais prévisible vu son pouvoir d’absorption. Donc si vous tenez à une croûte bien croquante utiliser un mélange de biscuits apéritifs en poudre + beurre, moins light mais plus croquant.
* épices pour tzatziki :
c’est un mélange que j’achète au marché de noël mais qu’en fait vous pouvez très bien faire chez vous en mélangeant de l’ail séché, de la aneth séchée, sel, poivre blanc et vert
Et en dessert ?
Ben les crèmes au bailey’s de la Framboizzzz pardis !
La dernière fois on avait déjà testé la mousse d’Hélène et le succès fut tel qu'on continue sur sa lancé… J’ai suivi sa recette en doublant juste les quantités de Bailey’s (on ne se refait pas)
Crèmes au Baileys
Pour 5 pots (enfin, tout dépend…*)
125 ml de lait
250 ml de crème épaisse
4 jaunes d'oeufs
50 g de sucre
1 pincée de sel
100 ml de Bailey’s
Préchauffer le four à 150°C.
Porter le lait et la crème à ébullition. Laisser refroidir 5 minutes. Pendant que ce temps, fouetter les jaunes d'œufs avec le sucre et le sel jusqu’à ce que le mélange épaississe, y ajouter ensuite petit à petit la crème et le Bailey’s.
Remplir 4 ou 5 pots (tout dépend de leur taille) avec la préparation et les mettre dans un plat, à four plutôt profond, le remplir d'eau chaude jusqu'à 1 cm du bord des ramequins, couvrir le plat de papier aluminium
Faire cuire au cour au bain marie pendant 30 minutes, enlever ensuite le papier alu et cuire encore 10 minutes.
Sortir du four:
- Attention : ne pas tremper le torchon que vous utilisez pour sortir le plat du four dans l’eau du bain marie car vous allez vite avoir chaud aux mains
- Attention : le plat est assez lourd avec l’eau et tout et tout… et surtout le torchon mouillé en plus… et puis vous voulez pas faire gicler un peu d’eau et vous brûler…
- Vous pouvez décider, finalement, de remettre le plat à moitié dans le four (because point 1 et point 2) et décider de sortir les pots l’un après l’autre en laissant le plat « dans » le four.
- Comme vous avez laissé le plat à moitié dans le four pour que les pots soient plus accessibles, une fois que vous avez récupéré 3 pots : pouf badabam bam bam le plat du bain marie s’est trouvé déséquilibré et s’est suicidé contre le sol de votre cuisine.
- Vous avez chaud aux pieds.
- Votre cuisine (de 1m2) est inondée.
- Y’a de l’eau en dessous de votre meuble/évier
- Y’a le contenu de deux crèmes au bailey’s mélangé à l’eau dans laquelle vous pataugez.
- Y’a un pot qui est cassé.
- Va falloir faire gaffe à pas de couper car naturellement (sinon c’est pas marrant) vous êtes pied nus.
- On enfile des gants mapa® car on est psychologiquement incapable de prendre une serpillière en main sans avoir une surface neutre entre elle et vous.
- * Réaliser que vous êtes 4 à manger ce soir… et qu’il vous reste que 3 crèmes
- Décider de faire un cake qui vous avait tapé dans l’œil
- Maugréer quand même parce que bon…
- Mettre les trois crèmes non renversées au frigo pour 6 heures (ce que je n’ai pas fait, pas assez de temps donc je les ai mise au freezer et on les a mangé semi glacée, donc j’vais refaire ses crèmes dans les règles de l’art un de ces quatre)
Le cake au Bailey’s de Dali
Recette ici
Pour un tout petit moule à cake 15 x 8 centimètres
Quantité parfaite pour 4 gourmandes
65g de beurre mou
75g de vergeoise brune
75 ml de Bailey’s
2 oeufs
75g de farine
½ cuillère à soupe de cacao non sucré
Préchauffer le four à 180°.
Fouetter le beurre et la vergeoise en crème. Ajouter le bailey’s puis les oeufs un par un tout en continuant de battre. Ajouter ensuite progressivement la farine et le cacao. Bien mélanger. Verser dans un moule beurré. Cuire environ 40 minutes (la lame de couteau plongée dans le cake doit ressortir propre du gâteau).
J'ai à peine changé la recette et augmentant un peu le bailey's.
Ce cake a fait l’unanimité. Gros gros succès… très chouette texture…
Je sens que ma future colloc’ va m’en redemander… ^^
Commentaires
Merci beaucoup pour ton premier commentaire qui me fait très plaisir.
Je suis ravie que tu ai aimé cette recette, c'est vrai que c'est assez consistant et le servir en entré en mini portions est une alternative parfaite!
Je suis contente que tu te plaises sur mes pages et j'espère que tes prochains essais seront eux aussi des succès! En tous cas merci pour ton feedback détaillé concernant la recette, c'est toujours un vrai plaisir pour moi de découvrir comment mes lecteurs réalisent ces recettes et de recueillir leurs avis!
Et puis maintenant que tu as un moule, d'autres cheesecakes suivront sans doutefaisselle =
bonjour loukoum,
les cakes au bailey, c'est déjà fait depuis longtemps....
mais le cheesecake au chèvre concombre, ça me tente depuis longtemps, longtemps, longtemps ...
bien sûr, je lis tout les commentaires pour me donner des avis, d'eventuelles améliorations...
(j'avoues avoir sauté quelques coms' :anciennes querelles ??!!!! )
j'ai acheté des Tucs pour la croute, n'ayant pas trouvé de tuile au chèvre (??)
et ............ je n'ai pas trouvé de faisselle (chose que je n'ai jamais mangé ni utilisé, mais il me semblait avoir déjà repérer cette chose à côté des fromages blancs ??!!!)
puis-je remplacé la totalité de la faisselle par le fromage blanc égoutté ?? quelle est la différence entre faisselle et fromage blanc ???
merci des réponses apportées à mon interrogation ???!!!Les TUCs iront très bien
La faisselle se trouve normalement dans tous les supermarchés au rayon fromage blanc/yaourt
Je n'ai jamais essayé avec le fromage blanc égoutté je ne peux donc malheureusement pas te répondre, je ne connais pas les différences exactes mais la faisselle est moins lisse et moins aqueusej'ai fait un mix : fromage blanc de campagne egoutté+st moret+chèvre frais ...
ben, c'était pas mal, seulement manquait un peu de goût !!
plus d'assaisonnement la prochaine fois....
et de petites parts sont les bien venues, je crois pas avoir fait l'unanimité, mais bon, avec tous ces difficiles qu'aiment pas le fromage, qu'aiment pas les légumes, qu'aiment pas la menthe, qu'aiment pas.......... la la !! ça m'enerve moi j'aime tout !!!! (sauf les petits pois ....et les abats..... quoique je suis sûre que si on me les cuisine bien... )"Ils ne les survolent qu'en passant avant d'y laisser une trace de leur passage au moment de la publication d'un billet. Tu sais très bien tout ça."
Moi aussi je sais ça mais je ne le fais pas... enfin pas tjrs!!! Je vais t'avouer, j'ai qd mm survolé tes échanges avec R.D car il y a un côté voyeur à lire ces commentaires qui ne me regardent pas... enfin, pas vraiment car les commentaires sont offerts à la vue de tous mais c'est comme dire cette chose aberrante: si un personnage est publique, sa vie appartient au public. Personnellement, je me fiche de savoir qui couche avec qui et de quelles couleurs sont ses sous-vêtements. Bref, tout ça pour dire que je te trouve courageuse de laisser ces commentaires (que seulement quelques filles paumées à 1h30 du matin remarqueront) lisibles par tous (il y a longtemps que j'aurai viré ça... mais je suis contre toute forme de censure). Par contre, je ne comprends pas trop la démarche de Raoul Duke... mais je me tais là car je ne connais pas le fond de l'histoire donc je me contenterai de dire comme celles et ceux qui passent rapidement sans vraiment lire: hum, miam miam, trop beau ce cheesecake, j'en veux une part!!!
Bizzzzz,
Alexandra.
PS: euh, et pourtant je n'ai pas posté de nouveau billet.........Du coup j'ose à peine laisser mon ressenti sur ce cheesecake testé ce week-end... Ca serait hors contexte mais bon, je me lance quand même. Loukoum, la croûte en tuile apéritives au chèvre c'est une tuerie et on sentait bien le chèvre frais (le mien était-il plus fort ?) Mais niveau texture y'a du boulot, trop compact, étouffe chrétien... Dommage parce qu'il est vraiment bon, mais on l'a fini quand même... En faisant des petites parts...
Et le reste de chèvre frais mélangé à du thon en boîte a servi de farce à des onigiris, je ne connaissais pas, à tester, c'est vraiment bon !Miss Tiny: je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, mais malheureusement c'est le cas de la majorité... Enfin...
Tu sais ce n'est pas voyeur, c'est logique, ils sont là. J'aurai pu les supprimer et ne pas y répondre mais comme dit, pas de censure. Il a choisi de s'exprimmer là, je lui répond.
De toutes façons peu de personnes sont suceptibles de comprendre de quoi il retourne vraiment donc...
En tous cas merci pour ton message, je vois que nous avons toutes deux une vision réaliste du monde des blogs.
Fantomette: tu as bien raison d'avoir quand même laissé ton avis sur le cheesecake.
Les commentaires sont là pour ça et à chaque fois ça me fait plaisir d'avoir les échos et critiques de mes recettes.
Je suis très déçue que la texture ne t'aie pas plu... Mais il est vrai que le cheesecake se mange souvent en petites portions
Et ces tuiles au chèvres, tu les as acheté ou realisé toi même?Merci de ta réponse !
Les tuiles au chèvre je les ai achetées mais j'ai souvent un peu du mal à les trouver, c'est parmi les rares gâteaux apéro que j'apprécie... Fin croquants et légers...
Je les trouve chez Ed marque Dia, ou chez Franprix il me semble en marque Leader Price.
Je n'avais jamais cuisiné ou goûté de cheesecake avant, donc je ne savais pas à quoi m'attendre, il me semble que dans l'impatience de faire la recette je n'ai pas pris le temps de bien laisser égoutter la faisselle, peut-être que c'est ça qui a rendu la préparation un peu trop pâteuse.
Mais je compte bien le recommencer la recette qui m'a beaucoup plu quand même, très frais, très bon, et le en sentait bien le goût du chèvre frais (Franprix aussi, chèvre frais d'Ardèche), peut-être en laissant mieux égoutter la faisselle ou faisant des parts plus petites ! Faut dire qu'on n'était que deux sur un gros cheesecake, on a peut-être eu les yeux plus gros que le ventre...Si je déniche ces tuiles je vais y gouter!
Les cheesecake sont toujours plus ou moins dense. Mais j'ai trouvé que celui là était dense mais pas étouffant. Si tu veux les alleger et leur donner un côté plus mousseux tu peux ajouter ou remplacer une partie du fromage par du fromage blanc ou de la crème (épaisse ou fluide selon l'effet voulu). Ca peut marcher.Miss Tiny, tu trouves Loukoum courageuse de laisser mes commentaires et d'y répondre, mais tu ne comprends pas ma démarche de les mettre? Je n'ai pas droit au qualificatif de courageux?
Et bien moi même je ne comprends pas bien ma démarche. Peut-être que parce que dans notre civilisation de voyeurisme et d'exhibitionnisme, dans "l'ère Loft Story", c'est beaucoup plus drôle de laver son linge sale en public.
Peut-être parce que c'est une manière de susciter une réaction que je n'aurais pas eue par d'autres moyens. J'ai répondu (à sa réponse) ici parce qu'elle avait choisi de répondre (à mon premier commentaire) ici. J'attendais une réponse en privé, je l'aie vue ici, j'ai enchaîné ici. C'est assez bizarre, puisque elle-même me répondait ici parce que j'avais parlé ici. Dans cette logique, ça peut continuer longtemps.
La seule raison pour laquelle j'ai poursuivi ce débat en privé c'est parce que le message qui y a donné suite a été entamé avant que je voie sa dernière réponse. Finalement je devrais peut être le coller ici, pour continuer dans cette logique... je pourrais aussi coller sa réponse, et ma réponse à sa réponse...
Ca montre que cette histoire triste et étrange est arrivé à un point ou la rationalité n'existe plus.
Je parle ici parce que, avant il y a quelques jours, c'était le seul endroit ou je pouvais, ou j'osais parler à Loukoum. Parce que je me déguise derrière un commentaire public plutôt qu'une démarche de contact privé. C'est tellement plus facile.
D'ailleurs, si j'avais un blog, j'aurais sans scrupules étalé les détails de cette histoire, parce que les blogs, c'est fait pour ça, raconter sa petite vie sordide dont tout le monde se fout en espérant qu'on pourra susciter la curiosité en laissant filtrer l'odeur d'un cadavre dans le placard. Mais je n'ai pas un blog, j'ai un webzine de gonzo journalisme. Certains pensent que ça revient au même, mais la différence, c'est qu'il y a un comité de rédaction et une ligne éditoriale qui exclut ce genre de déballage privé. Pourtant ça nous rapporterait de la visite.
Parce que finalement, je poste ici pour les mêmes raisons (en dehors de ce que j'ai à dire à Loukoum) que les gens qui viennent dire "oh, ça à l'air trop bon" : le petit lien bleu en bas qui m'apporte du trafic. Et je soupçonne que ça lui amène des lecteurs aussi. Du moins que ça les pousse à revenir sur le post pour voir les démêlées de ce débat incompréhensible sauf pour les personnes au courant. Ce voile de mystère suscite l’intérêt, sans pour autant que ça soit du déballage.
D'ailleurs, quand je poste un commentaire sérieux, culinaire, qui dépasse (en taille et en contenu) le "hmm, trop bien tes photos, trop bien ton blog", comme ici (http://beaualalouche.canalblog.com/archives/2007/03/02/3892939.html) je n'ai pas de réponse, ni d'elle, ni des autres lecteurs.
Pas de réponse d'elle peut-être parce qu'elle reste persuadée que ma conception de la cuisine est l'image qu'elle a bien voulu en garder, et pas de réponse des lecteurs parce que j'ai posté une longue recette, plus qu'une recette, une explication, des propositions, pas un truc à suivre bêtement, et surtout parce que je n'ai pas mis de jolie photo en macro d'une présentation nouvelle cuisine qui ressemble à une sculpture d'art contemporain, et que les lecteurs de blog culinaires sont restés de grands enfants, ils aiment qu'on les prenne par la main pour faire à manger, et ils ne lisent pas, ils regardent les images...
Alors, pourquoi est-ce que je fais ça. Loukoum te dirait que c’est pas le truc le moins rationnel que je suis capable de faire. Pace que c’est de exhibitionnisme de bon aloi dans la mesure ou le concept même du blog est exhibitionniste, et que exhibitionnisme n’existe que quand il y a des voyeurs, et les voyeurs, c’est vous. Oui, toi, le jeune à l’abri derrière ton écran, qui lit ça en se demandant de quoi il en retourne et en étant contente d’avoir de ces petits indices, comme les portraits de chat, ou les photos d’enfance, qui te satisfont de savoir que Loukoum est une personne humaine, avec une histoire, une vie, et pas un livre de recette connecté à un clavier. Ca te satisfait, parce que ça te montre qu’elle est comme toi et que l’on choisit d’aller sur un blog de recette plutôt que sur marmiton pour la même raison (en dehors des zolies images) qu’on préfère regarder le Loft à un sitcom : parce que c’est la vraie vie des vraies gens, que ça pourrait t’arriver à toi, et que du coup, ça suscite un intérêt qui dépasse le simple cadre de la cuisine.
Parce que ça permet à Loukoum de se faire admirer pour son respect de la liberté d’expression puisqu’elle ne censure pas de commentaire - et je l’en remercie ici – quoique le droit de réponse, quand on voit un « comme prévu » qui fait tout basculer, est un droit – et que je pense que je reste voilé, poli et correct de manière à ne pas dépasser les limites de l’acceptable, Il y a des choses que je ne me permettrait pas de dire en public. Quand même. Je ne suis pas le psychopathe dangereux qu’on veut bien le faire croire. De surcroît, je tiens à pointer du doigt que j’ai fait une ouverture sur un ton narquois, avec une allusion ironique voilée qui est se voulait être le plus mieux que je sois en l’état de faire en termes d’excuses, et que c’est votre Bloggeuse préférée qui a commencé à balancer de l’explicite sur le sujet. Je m’estime en droit exercer un droit de réponse public légitime particulièrement à l’adresse des membres des soirées filles (ou mixtes) qui ont visiblement eu droit à un briefing et un débriefing détaillé des événements dont il est question ici. Et qui, quoi qu’on en dise, si ça leur revient aux oreilles ne manqueront pas d’aller vérifier ipso facto ce que j’ai posté ici.
Donc tu salues le courage de Loukoum, à raison, mais néglige la position dans laquelle je suis, (mais c’est de bonne guerre, car nous sommes sur son terrain) tout en te demandant, toi (je dis-toi, toi, lecteur, pas toi Miss Tiny en particulier), ce que tu ferais à sa place, si quelqu’un venait faire du terrorisme littéraire sur ton blog de cuisine à toi (parce que si tu -toujours toi lecteur - lis ça, c’est que tu as un blog de cuisine, et si tu poste un commentaire pour dire « ouh, jolie photo, miam miam », C’est parce que tu veux que ton trait d’esprit sans appel que tu immortalises en bas d’un post puisse peut-être te faire glaner des visiteurs, qui viendront eux aussi dire la même chose en bas d’un de tes billets pour eux aussi gagner de la visite).
Et c’est exactement la raison, (en dehors de la manière dont ça me permet de parler à Loukoum, j’ai failli dire en terrain neutre, mais non, en public, tout simplement) finalement pour laquelle je fais cela : depuis cette incartade, mon nombre de visiteur journalier sur www.puregonzojournalism.org (que je vous recommanderais si j’avais peur que ça ne vous intéresse pas, puisqu’il y a beaucoup de phrases avec énormément de mots dedans, et pas de photos en macro sur lesquelles s’exstasier) a doublé, dans la période la plus creuse que le site ait jamais connu. Et j’ai, sur deux jours, deux fois plus de visiteurs qui viennent par beaualalouche que sur tout le mois dernier. C’est par pur égoïsme, pour moi aussi faire la promotion de mon petit espace d’expression écrite. Qui est le plus à blâmer, l'exhibitionniste, ou le curieux, le voyeur qui rentre dans son jeu ? Parce que, soyons honnêtes, quitte à faire du marketing viral, autant le faire bien : un commentaire narquois, provocateur, ou un peu intriguant, va forcément pousser plus de gens à cliquer sur le lien en bas qu’une bête ligne sur le thème « ça à l’air trop bon, j’ai hâte d’essayer ».
Alors voilà, je le fais, je l’ai fait, le refais ici, n’hésiterai pas à le faire à l’avenir, mais j’espère pas pour les mêmes raisons. En attendant, puisqu’un peu d’autopromotion éhontée n’a jamais fait de mal à personne, et que j’ai, moi, au moins l’honnêteté d’admettre que je commente un blog pas mal lu pour espérer glaner une partie de son lectorat, tout ce que je peux dire aux curieux (curieuses, surtout ?) qui voudraient en savoir plus sur les méandres de cette sombre affaire est qu’ils sont expliqués à mots très couverts dans le compte rendu d’une partie de Poker avec un chat philosophe de ma connaissance : http://www.puregonzojournalism.org/2007/08/22/59-du-danger-de-jouer-au-poker-avec-son-chat-philosophe Bien sur, comme toutes les privates jokes, allusions, clins d’oeils plus ou moins gros, comme tous les billets de ce type qui parsèment la blogosphère comme un comité de mouche sur un délicieux étron, ce texte est principalement adressée à une seule personne, et à celle de ses amies à qui j’ai eu la chance (en est-ce une), ou du moins l’honneur de servir de sujet de conversation. Les autres risquent de ne pas comprendre la métaphore filée, mais apprendront peut-être des choses sur la rédemption vue par Platon, Kierkegaard et Heidegger, et sur les stratégies de jeu au Texas Hold’Em.Bon, Raoul, que tu traites tes lecteurs comme des pauvres imbéciles qui "lachent leur coms" soit, je m'en fou, mais pas la peine de le faire ici. Ce sont mes lecteurs qui viennent ici, pas la peine de les aggresser non plus.
Ensuite toi qui excècre ce mode de fonctionnement commentaire/blog; tu tombes bien bas en faisant ce que tu dénnonces.
Ensuite, rassure toi, pd les soirées filles ont parle polutôt du présent, on ne vit pas dans le passé.
Te sens pas obligé de répondre avec une autre tirade. Merci.Clem: je pense qu'au gout se sera different aussi.
La vergeoise a nous seulement une texture mais aussi un gout à part. Peut etre que si tu en as du sucre de cannes ca passera mieux que tu sucre blanc.
Mais je ne pense pas que ce soit un drame non plus, je cake sera sans doute un peu différent mais quand même très bonExcuse moi de ne pas avoir ton sens de la synthèse. Je manie l'ironie en paratiquant ce que je dénonce. Parce que je ne le pratique pas beaucoup, que je l'assume contrairement à ceux qui le pratique.
Je ne l'execre pas, je le constate. J'execre, en revanche, l'hypocrisie, de ceux qui le font, savent qu'il le font, mais se déguisent derrière un commentaire vide de contenu pour lacher leur adresse (on a le droit d'etre honnête, de dire : "je poste un com pour me faire un peu de pub, viendez voir mon site").
Je ne prend pas tes lecteurs pour des imbéciles. vouloir faire sa promotion par le marketing viral n'a rien à voir avec le fait d'être con ou pas. C'est légitime. Encore qu'on peut s'interroger sur la légitimité d'une quête de lecteurs, d'uen quête d'uen forme de reconnaissance et de célébrité. Si je les traite de quelque chose, c'est d'hypocrites. Perso, je la joue franc : je dis "venez chez moi", je poste même le lien en particulier que j'ai envie que les gens visitent. Et ca marche.
Le fait que tes lecteurs viennent "lacher du com", tu en as conscience. Tu me l'as dit. Tu, je crois, le déplore. Particulièrement que les gens se contentent d'un "miam ca à l'air bon faudra que j'essaye, jolie photo". Je ne doute pas que ca soit un compliment réel, mais il faut voir que je vois peu de gens dire cela sans laisser l'adresse de leur site. curieux.
Toi-même déplore ce genre de comportement. tu l'as dit, peut être implicitement, dans le débat avec une certaine Marie, si je me souviens bien, qui t'accusais de faire de la mauvaise presse à un resto dont le service t'avait décu.
Tu dénonces aussi, mais en privé, ce grand copinage faux cul de la communauté des blogs de cuisine (qui, en matière de copinage faux cul de la blogosphère, est la pire que l'on trouve), ou alors j'ai mal compris. Peut-être que je te fais dire ce que tu n'as pas dit. Peut-être que tu soutiendras ici que tu remercie les gens qui viennet te complimenter sur une recette qu'ils n'ont pas essayé, que c'est un compliment qui te fait chaud au coeur, et qu'ils apportent leur pierre à l'édification du genre humain, et à la qualité rédactionelle de BALL. Oui, j'ironise.
Ne nous méprenons pas. L'aspect communautaire, les bloggeurs qui visitent d'autres blogs, font connaissance, construise une communauté, soit. J'ai rien contre. J'ai beaucoup contre l'hypocrisie du coté "on est toute copines", alors que c'est un échange de bon procédé : tu vas lis mon blog, je lis le tien. Pourquoi ne pas l'avouer?
Aujourd'hui, j'ai des chiffres, j'ai bossé sur le sujet pour un article en préparation sur PGJ, plus de 50% des lecteurs de blogs sont des bloggeurs? pourquoi? pas parce qu'ils sont plus familier avec la technologie 95% des internautes savent que c'est qu'un blog. Mais ceux qui vont chercher du contenus dessus sans en avoir un sont en minorité. Pourquoi? Je l'explique plus bas.
90% des gens qui laissent des commentaires de manière régulièere sont des bloggeurs. On ne me fera pas croire qu'ils ont toujours un truc capital à dire. Particulièrement sur des articles qui ne sont pas sujet à polémique (comme une recette de cuisine - c'est pas la même chose sur un blog d'actualité, de politique ou de journaliste).
Par contre, seuls 10% des visiteurs de blogs lisent les commentaires (au sens de les lire vraiment), et en général, c'est quand il y a débat dans les commentaires, comme sur les blogs d'info, de politique, ou sur les technologies. Et encore, on ne les lit pas tous, pas en entier. A ce titre, le commentaire, à plus forte raison celui qui félicite l'auteur sur son article, finalement s'adresse plus à l'auteur qu'aux autres lecteurs. Mais curieusement, on ne préfère pas envoyer un mail à l'auteur...
Les chiffres sont là. Mais encore une fois, ce qui m'énèrve, c'est que le commentaire pour montrer qu'on a lu, faire plaisir à l'auteur, et laisser son adresse, toute la blogosphère le fait, mais peu admettent, du moins en public, qu'ils le font principalement pour se générer du traffic.
Alors je ne fais que dire tout haut ce que beaucoup pense, savent, et que certains refusent de s'admettre. Si quelqu'un ici, toi la première, est prêt à me prouver que les gens viennet lacher des commentaies absolument dénués de contenus (je ne parle pas de ceux qui disent qu'ils ont essayé la recette, aimé, qui suggère une variante), le font par pure admiration pour tes photos, je suis prêt à l'entendre.
Il faut pas se voiler la façe non plus, je suis peut êtreun goujât, mais je ne usis pas hypocrite. Que tu ménage tes lecteurs, c'est légitime, ensuite, entre la diplomatie et l'hypocrisie, il n'y a qu'un pas. Mais ne va pas me soutenir que le phénomène que je décrit n'existe pas.
Et je te saurai gré de ne pas voir dans mes messages, ici ou ailleurs, seulement le petit bout qui t'enerve. dans ma "tirade", il y a d'eutres choses, plus importantes : je tente de répondre à Miss Tiny qui s'interroge sur le pourquoi de ma démarche, et j'analyse un phénomène qui fait qu'a l'heure de la grande hypocrisie du Web 2.0, on préfère les sites communautaires, parce qu'on est plus interessé par du contenu si on sait qu'il est ecrit par des "vraies gens". C'est comme à la télé.
Si les gens viennent ici (à plus forte raison vu qu'il n'y en a qu'une faible proportion qui essaye effectivement les recettes) ou sur un autre blog plutôt que sur marmiton ou plutôt que d'ouvrir un livre de cuisine, il y a une raison, c'est celle que je développe.
Maintenant, si, à cause de mon ton ou de la longueur de mes coms, personne ne lit ce que j'ai à dire, c'est regrettable, mais je vais pas en pleurer une rivière. C'est la regle du jeu. Déja, à la base, en postant un cmmentaire, à plus forte raison sur un article ancien, je sais qu'il risque fort de n'etre lu que par toi. Par contre, je le met en public, parce que j'estime que mon commentaire a du contenu qui merite d'être rendu public, et, parce que, sait on jamais, au hasard d'une recherche google, quelqu'un pourra tomber dessus.Je ne me suis jamais caché de ce que je pensais des commentaires bateaux.
Mais je ne rajoute pas une couche en postant un article sur qu'à ce sujet sur BALL puisque d'autres l'ont déjà fait et très bien.
ici:
http://agapes.canalblog.com/archives/2007/08/10/5857519.html#comments
et là:
http://madolcevita.canalblog.com/archives/2007/07/07/5511726.html
C'est pas ma faute si la fonction des commentaires n'est pas bien utilisé. Et je revendique aussi je droit de pouvoir dire à qq que son idée, sa réalisation me plait. Antithétique? sans aucun doute.
Ensuite je suis d'accord avec ce que tu décris mais pas que au détour de certains phrases tu traitent mes lecteurs de +/- imbéciles.Juste un petit paragraphe de plus : il faudrait voir a pas tomber dans un travers frequent de la civilisation de l'image (celle ou les gens ne lisent pas ou plus et ou le commentaire compose est le cauchemar de tous les lyceens, alors que ca devrait etre un plaisir), celui de confondre le fond et la forme.
Je le dis, je le redis, je n'ai jamais traite qui que ce soit d'imbecile (qui est peu capable de raisonner, sot, manque d'intelligence). Que je les traite d'hypocrites, (pas tous, une fraction, que j'ai decrite plus haut), oui. Que je m'exprime avec un certain mepris pour eux, du fait de ce que je juge etre une hypocrisie, Tres certainement.
Mais, malgre la forme, je maintiens que sur le fond, jamais je ne me permettrais de juger des facultes intellectuelles de quelqu'un sur la base du peu d'informations que peuvent fournir ce genre de communication par internet. D'ailleurs, je tolere tres bien la sottise, apres tout, souvent, on nait ou on grandit avec, il y a peu de choses que l'on puisse faire. Si tes lecteurs etaient imbeciles, ca ne me derangerais pas outre mesure. Mais ils sont intelligents, et savent tres bien ce qu'il font, et pourquoi ils le font quand ils laissent un commentaire minimaliste.
Parce que les imbeciles, il en faut, je les tolere tant qu'ils restent aimables. Mais les faux culs, ca, oui, je peux pas les blairer.
Délicieux
Ca fait longtemps que je lis ton blog sans laisser de commentaires, toujours impressionnée par les photos et appréciant les histoires autour de recettes. Recevant hier soir des amis américains dont lui se vante d'être LE spécialiste du cheesecake new-yorkais avec utilisation de Philadelphia en masse, j'ai trouvé l'idée de cette version salée parfaite pour leur faire découvrir des variantes.
) et pour tous tes conseils. Je vais m'attaquer à d'autres de tes succès bien vite.
J'ai suivi tes conseils en rajoutant le zeste de citron, plus de chèvre et également mis plus d'huile essentielle de menthe pour avoir un goût plus prononcé. J'ai fait la croûte en quinoa rouge n'ayant pas de millet et parce que le contraste de couleur était sympa et acheté un petit moule à charnière exprès pour avoir une belle épaisseur comme les tiens.
Nerveuse quant au résultat (c'était mon premier cheesecake après tout!) mais grâce à ta petite leçon, ce fut une vraie réussite. Ce cheesecake est frais, moelleux, plein de saveurs, joli... bref à refaire. Peut être plus adapté à une entrée servi en portions plus petites. Nous étions 5 et même en coupant en 6 ça fait beaucoup.
En tous cas, merci pour cette belle recette (dont j'ai déjà fait passer le lien d'ailleurs